Le projet
Créée en partenariat avec des ONG et experts de la cause climatique (Greenpeace, Alternatiba, Amis de la terre, Oxfam, regroop), la campagne d’impact de « Pourquoi on se bat » propose aux spectateurs et spectatrices de passer à l’action après chaque épisode pour protéger le vivant sur les grands thèmes que sont la protection de l’océan, la lutte contre la fonte des glaces, les modes de déplacement responsables, la lutte pour la justice sociale ou encore l’émerveillement face à la biodiversité.
Grâce à la force et au propos de cette série documentaire en 4 épisodes, nous espérons créer un mouvement citoyen pour appeler les décideurs à prendre des mesures plus ambitieuses pour lutter contre le dérèglement climatique et pour garantir plus de justice sociale.
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pe
Camille
Etienne
Camille est activiste pour la justice climatique et sociale, c’est-à-dire qu’elle « sensibilise » le grand public à l’urgence écologique.
Son objectif : nous inciter à intégrer ce paradigme dans notre quotidien.
Sa contradiction : elle-même a dû renoncer à une vie en pleine nature pour mener son combat. A travers ce voyage, elle nous invite à partager l’intimité de son engagement.
Camille a eu la chance de grandir au pied des montagnes. Elle sait bien qu’écologie ne rime jamais avec renoncement mais plutôt avec alternative. Ainsi elle entend émerveiller, pour inciter à l’action. Sans culpabilisation, parce que l’action individuelle ne suffit pas. Elle veut créer du lien. Un lien à la nature, mais aussi et surtout à nos semblables. Parce qu’ensemble, nous sommes une force immense.
Solal
Moisan
Solal est réalisateur. Le cinéma s’est imposé à lui comme un outil nécessaire pour exprimer ses émotions, et surtout les partager.Son objectif : éprouver intimement la réalité de l’urgence. Sa contradiction : cartésien et réservé, Solal tend à « minimiser » la réalité. Mais face à l’am- pleur de ce qu’il découvre, il comprend, il « ressent ».
S’il est loin d’être un aventurier, Solal a accepté de suivre Camille dans ce périple pour confronter sa propre sensibilité. Bien sûr il connait les chiffres. Pourtant lui-même a du mal à croire à la réalité qu’il découvre sur place. Plus de trois quarts d’heure de route pour at- teindre les premières langues d’un glacier qui ont fond inexorablement. 1969, 1985, 1990, et au fil du temps, les marques qui indiquent le terrain grignoté par les roches au détriment des glaces. Et face à la nature, les émotions affleurent.
Jade
Vergnes
Jade est danseuse.
Son objectif : émouvoir au-delà du langage
Sa contradiction : si elle vient d’une famille d’agriculteurs, elle-même a grandi en ville, déconnectée de la nature. Longtemps, elle s’est sentie impuissante face au péril climatique. Avec la danse, elle touche au cœur les spectateurs.
Danser, c’est prendre le temps de ressentir. Danser, c’est chercher sa place, physiquement, au sein de ce monde vivant. En se mettant en mouvement, Jade espère inciter les autres à le faire aussi, pour préserver cette nature dont nous faisons partie et défendre la fragilité de notre humanité.